Monsieur le ministre,

Le PNEC mise énormément sur la mobilité durable pour atteindre ses objectifs climatiques. Cette preuve d’ambition est une excellente nouvelle !

On peut notamment y lire que L’objectif est d’arriver à une part modale de 20 % au niveau de l’utilisation des modes de déplacement doux (marche/vélo / engins motorisé électriques limité à 25 km/h et speed pedelec) dans le cadre du trajet domicile–travail d’ici 2030. De plus, les plans de déplacement des piétons seront également favorisés.

Il s’agit d’un engagement des différentes entités fédérées. Pourriez-vous m’indiquer quel rôle le fédéral va jouer dans la concrétisation de cette mesure ? Quels leviers sont envisagés ? Fiscaux ? Sécurité routière ?

Je vous remercie, monsieur le Ministre, pour vos réponses à mes questions.

 

Réponse du Ministre Bellot :

Je partage tout à fait l’objectif inscrit dans le PNEC visant à encourager l’usage des modes doux dans le cadre des trajets domicile-travail. 

Le prochain gouvernement fédéral pourra certainement agir sur différents leviers.

La réforme du code de la route pourra ainsi être poursuivie et, je l’espère, achevée avec une attention toute particulière pour les modes doux.

La SNCB a également un rôle important à jouer dans l’encouragement de la multimodalité vélo-train, via notamment le développement des parkings vélos et la sécurisation de ces derniers. 

Les résultats des enquêtes fédérales sur les déplacements domicile-travail, dont la prochaine édition sera lancée au second semestre 2020, seront également l’occasion pour les entreprises de réfléchir aux mesures qu’elles peuvent mettre en place pour encourager un modal shift vers les modes doux en leur sein. 

Enfin, la fonction publique fédérale pourra également donner l’exemple en étudiant de nouvelles mesures pour encourager l’usage des modes doux par ses fonctionnaires.