La semaine dernière des faits graves de harcèlement sexuel et de comportements sexistes étaient dénoncés au sein de différentes universités flamandes comme la VUB, l’UGent, la KULeuven ou le conservatoire d’Anvers.

 

Un collectif de signataires de tout le pays, professeur·es, scientifiques, membres du personnel administratif et technique et étudiant·es publiait une carte blanche invitant à « sortir du déni : pour que les violences sexistes et sexuelles cessent d’être un autre Don’t Look Up ».

 

Ces situations inacceptables ne sont malheureusement ni nouvelles, ni isolées. Je tiens à faire part de tout mon soutien aux victimes, à saluer le courage de celles qui ont osé sortir du silence et à remercier toutes celles et ceux qui s’engagent pour mettre fin à ces violences.
Depuis le début de mon mandat, je travaille d’arrache pied pour faire reculer les violences dans la société. La tâche est immense tant leurs racines sont profondément ancrées. Elles se manifestent de différentes manières mais sont toutes reliées entre elles, au sein d’un même continuum, et ne se portent jamais aussi bien que dans les relations hiérarchiques et de pouvoir.

Balance ton folklore

Suite au mouvement #BalanceTonFolklore j’ai pris contact avec les autorités de plusieurs universités du pays. Avec les Ministres de l’Intérieur et de la Justice, à mon initiative, la décision a été prise de lancer des projets pilotes contre les violences sexuelles sur les campus. Je travaille aussi au déploiement de nouveaux centres de prises en charge des victimes de violences sexuelles, localisés pour la plupart dans des villes étudiantes (Liège, Bruxelles, Leuven, Gand, Anvers, Namur).
Nous devons mener cette bataille avec les institutions académiques et avec les entités fédérées compétentes. J’ai annoncé la semaine dernière à la Chambre l’organisation d’une réunion avec les recteurs et rectrices des différentes universités et hautes écoles du pays. L’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes (IEFH) sera aussi autour de la table. Mon intention est de mettre l’expertise de l’Institut, qui a d’ailleurs déjà joué un rôle de médiateur et assisté les victimes dans la récente affaire de la VUB, à la disposition des établissements d’enseignement supérieur de manière optimale, de développer la coopération avec les CPVS et d’inventorier les éventuels besoins supplémentaires des établissements scolaires.