Question orale posée au Ministre de la Santé et des Affaires sociales Vandenbroucke le 5 novembre 2025. Lien vers le compte rendu complet de la Commission.

Ma question : 

Monsieur le Ministre,

Le 8 Juillet en commission Santé, vous avez porté un message d’espoir en disant que vous cherchiez à ‘garantir une approche sans stigmatisation, non discriminatoire et sensible à la diversité’ vis-à-vis de l’ensemble des populations touchées par le VIH. Pourtant, aujourd’hui, le taux de contamination augmente avec une majorité de nouvelles infections dans la population hétérosexuelle. La généralisation du VIH affecte aussi et surtout les couches sociales les plus basses.

En parallèle, le Yeytuo, qui vient d’être autorisé par la Commission européenne, se présente comme une solution à moyen terme sur la question du VIH. Son efficacité proche de 100 % pour prévenir les transmissions a été documentée, et l’OMS a d’ailleurs recommandé en juillet de l’ajouter aux options disponibles pour les personnes exposées. Par contre, le coût de ce médicament (jusque $28 000 par personne et par an aux États-Unis), reste un des problèmes majeurs dans sa mise en circulation.

Nous avons donc bientôt deux solutions dont la PreP qui ne demande qu’à être appliquée largement. Vous aviez annoncé le 8 Juillet que ce dossier était en cours, notamment à travers le groupe de travail (GTI Prévention). Je vous demande donc :

1 : Où en êtes-vous sur la mise en place d’un programme d’accès sans stigmatisation, non discriminatoire et sensible à la diversité au traitement PrEP, ainsi que qu‘est ce qui va être fait pour sensibiliser la population à cette initiative  ?

2 : Quelle est le position du gouvernement sur la mise en vente de Yeytuo en Belgique, sera-t’elle remboursée, à quelle hauteur, et pour quel public ?

Je vous remercie

 

La réponse du ministre : 

Madame Schlitz, la prophylaxie pré-exposition (PrEP), associée à l’appel à la PrEP, est un bon moyen de prévenir l’infection par le VIH et s’avère très efficace, compte tenu du niveau de confirmation et des résultats obtenus ces dernières années. Actuellement, on observe un retard dans la mise en place de la PrEP pour les jeunes de 16 ans, non infectés par le VIH mais présentant un risque élevé d’infection par le VIH-1 suite à des rapports sexuels. Il convient d’analyser l’impact de la PrEP sur chaque personne, par exemple en prenant en compte l’usage personnel de la drogue lors de rapports sexuels, le risque d’infection par le VIH chez les personnes s’injectant des drogues ou utilisant des seringues, ainsi que chez les personnes se livrant à la prostitution et exposées à des pratiques non protégées. 

Les modalités générales de remboursement de la PrEP visent à garantir un accès et un remboursement sans stigmatisation, dans le respect de la diversité et sans discrimination. Il est important de noter que les informations requises pour satisfaire à certains critères doivent être prises en compte lors de la transmission des informations au centre de référence SIDA avant la conclusion d’une convention avec l’INAMI. Mon cabinet, en collaboration avec les administrations et différents experts VIH, étudie et approfondit l’analyse de la possibilité de déterminer le rôle prescriptif d’une conformité générale à l’accord gouvernemental.

La deuxième question est toujours en suspens. En effet, la spécialité pharmaceutique est délivrée le 25 août 2025. La demande de remboursement est soumise à l’introduction par Gilead auprès de la Commission de Remboursement des Médicaments (CRM) de l’INAMI. Il est impossible, dans un premier temps, d’examiner la décision relative au remboursement de cette spécialité. Il s’agit en effet d’une question ferme de demande de remboursement. La CRM évalue la demande et la formule de proposition de remboursement. C’est sur la base de cette proposition qu’elle sera en mesure de prendre une décision.

 

Ma réplique : 

Monsieur le ministre, j’entends que la balle serait dans le camp de la firme pharmaceutique en question. De quel niveau de contact avez-vous besoin pour connaître la disponibilité des services de restauration ? Aujourd’hui, des sales sont en jeu. On observe une recrudescence du VIH dans différentes catégories de la population. Il faut agir rapidement. Les solutions existent. D’autre part, il y a aussi la solution que le sonet là. De plus, la PrEP est largement disponible et accessible, tout comme les équipements innovants sur le marché.  

De plus, l’environnement mondial, avec de bons soins, prend en compte les bienfaits pour la santé, et avec les meilleurs budgets. En fonction de vos besoins en matière de restauration, vous pouvez garder vos budgets à l’esprit en choisissant le budget adapté à l’attention de votre personne séropositive. Je pense que tout le monde a à y gagner, en privé les personnes dont la vie ne sera pas atteinte par la maladie. Je vous remercie.