Madame la Ministre,

Comme vous le savez, la vengeance pornographique consiste à diffuser des images sexuellement explicites d’une personne sans son autorisation. La diffusion a souvent des intentions malveillantes, dans le but de blesser ou de punir la victime, ou encore de lui imposer le silence. La grande majorité des victimes de vengeance pornographique sont des femmes.

Depuis le 1er juillet 2020, les victimes de vengeance pornographique peuvent officiellement s’adresser à l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes, qui pourra les conseiller et/ou les accompagner dans une procédure judiciaire.

S’il est pertinent que cet Institut soit en charge de l’accompagnement des victimes étant donné que la vengeance pornographique a un fort dimension de genre, doit être posée la question des moyens alloués. En effet, les compétences de l’Institut ont déjà été grandement élargies ces dernières années. Il traite de plus en plus de dossiers.

Madame la Ministre,

Prévoyez-vous d’augmenter le budget de l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes afin qu’il puisse assumer correctement ses responsabilités, notamment en matière de défense des victimes de vengeance pornographique ?