Madame la Ministre,

En 2002, la Belgique était sur le point de mettre sur le marché la pilule contraceptive masculine.

Après 5 ans de financement et de recherche au sein du centre de la Reproduction humaine de la VUB, les entreprises pharmaceutiques Organon et Schering, à l’initiative du projet, ont mit un terme au projet alors qu’il affichait des taux de réussite supérieurs à 90% et sans que les essais cliniques n’aient mis en lumière des effets secondaires graves.

Le développement et la généralisation de l’usage d’une contraception masculine est un levier important de notre politique de prévention en matière de santé sexuelle et reproductive.

Elle fait partie des recommandations de la commission d’évaluation de l’IVG.

Elle permettrait aux hommes de contrôler leur fertilité et aux femmes de ne pas être les seules en charge de la contraception, qui représente une charge mentale importante et n’est pas tolérée de la même manière par toutes les femmes.

D’après une étude de la fédération des centres de planning familiaux, 51% des femmes souhaiteraient que leur partenaire assument la contraception, tandis que 41% se disent disposés à la prendre.

Madame la Ministre,

  • Seriez-vous disposée à donner l’impulsion nécessaire pour qu’une pilule contraceptive masculine aboutisse enfin ?

Merci, Madame la Ministre, pour votre réponse à ma question.