Selon une nouvelle étude, 14 marques de tampons contiendraient notamment du plomb et de l’arsenic. L’exposition à ce dernier nuit au système nerveux, à la cognition et le développement cérébral.

Suite à ces résultats tardifs, les tampons datant au moins de 90 ans, qu’avez-vous entrepris pour protéger la santé des femmes? Avez-vous pris contact avec votre collègue en charge de la Protection des consommateurs?

Réponse de Frank Vandenbroucke, Ministre de la Santé publique:

La Belgique ne dispose pas d’une législation spécifique relative à l’étiquetage de la composition chimique des tampons, et aucune campagne de prévention ou d’information n’a encore été prévue.

La Commission européenne a annoncé une initiative visant à limiter l’usage de substances dangereuses dans les produits d’hygiène. Il incombera au prochain gouvernement d’imaginer de nouvelles mesures et d’autres campagnes.

Ma réponse:

Le tabou qui entoure les règles, ainsi que les inégalités de genre, mettent la santé des femmes en danger. Il me paraît donc important que le futur gouvernement inscrive dans sa déclaration de politique générale une lecture genrée des questions de santé.

Quant aux substances dangereuses, informer à leur sujet serait bénéfique mais mieux vaudrait les limiter.