Monsieur le ministre,
L’année 2024 est une année extrêmement difficile pour nos agriculteurs qui ont connu de longues périodes de précipitations qui ont perturbé les semis, la croissance des plantes et les récoltes. Aujourd’hui, la maladie de la langue bleue qui est en pleine expansion, est le coup de massue de trop pour nos agriculteurs qui ont perdu des vaches et des moutons par dizaines.
Selon l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA), 15.000 bovins et 23.000 moutons ont été touchés depuis septembre, ce qui a aggravé la situation des exploitations. Depuis octobre, une nouvelle menace se profile avec l’apparition du sérotype 12 de la maladie aux Pays-Bas. Monsieur le ministre, avez-vous de nouvelles informations sur la situation sanitaire au niveau européen?
Le 21 novembre, vous avez annoncé des facilités de paiement pour les agriculteurs touchés, telles qu’un report ou une réduction des cotisations sociales. Bien que ces mesures soient nécessaires, elles ne répondent pas à l’urgence de la situation. L’accès à la vaccination reste un enjeu crucial. Or, les coûts de ces vaccins demeurent un frein majeur pour beaucoup d’agriculteurs qui sont déjà fortement endettés et en difficultés vu la situation actuelle. Quelles mesures concrètes et immédiates prévoyez-vous pour garantir l’accès à la vaccination? Le gouvernement fédéral envisage-t-il de dégager un financement spécifique pour soulager les agriculteurs et renforcer la résilience de nos élevages face à cette nouvelle crise sanitaire? De quelle manière les contrats pour les vaccins sont-ils négociés? Sont-ils négociés au niveau européen?