Je me réjouis de la réouverture sans condition de l’HoReCa et des clubs ce vendredi 18 février, cette période a été longue et difficile pour tout le secteur. 

Pour que la fête soit plus belle pour toutes et tous, je tenais à diffuser quelques informations de première nécessité aux fédérations de boîtes de nuits et autres lieux de sorties sur les risques d’agressions sexistes et sexuelles que le milieu de la nuit comporte et qui ont été courageusement dénoncés par les victimes ces derniers mois. 

J’ai dès lors envoyé un courrier en rappelant notamment l’accessibilité des Centres de Prise en Charge des victimes de Violences Sexuelles (CPVS) 24h/24 et 7j/7, sans rendez-vous et que lInstitut pour l’Égalité entre les femmes et les hommes est toujours disponible pour conseiller les victimes et les accompagner pour un éventuel dépôt de plainte.

Pour rappel

Les victimes de violences sexuelles peuvent se rendre dans les CPVS pour obtenir un soutien psychologique, médical et pour y recueillir des preuves en vue d’éventuellement porter plainte auprès d’un personnel spécifiquement formé. 

Je continue par ailleurs d’implanter le modèle des CPVS sur tout le territoire : Ils passeront de 3 centres en 2017 à 10 centres en 2023, le but est qu’un centre soit accessible en voiture à moins d’une heure pour chaque victime. Il en existe actuellement 5 à Bruxelles, Liège, Charleroi, Anvers et Gand. Les prochains seront ouverts à Roeselare (Roulers) et Leuven, Namur, Arlon et Genk suivront.  

Le CPVS de Bruxelles sera également agrandi au printemps 2022. 

« Il est primordial que le personnel travaillant dans le monde de la nuit tel que les serveurs ou les sorteurs soient outillés pour réagir face à d’éventuelles agressions sexuelles. J’ai pu rencontrer des membres des collectifs qui dénoncent ces violences. Elles ont travaillé sur une série de pistes concrètes. Elles proposent par exemple que les établissements puissent mettre à disposition une salle de repos pour les client.es qui ne sont pas en possession de leurs moyens. Elles proposent aussi d’organiser des retours de soirée en toute sécurité grâce à une liste de “taxis sûrs“ ou de ramasser les verres “abandonnés” plus régulièrement pour éviter qu’on y mettent d’autres substances. Je me réjouis évidemment de cette réouverture et je souhaite que tout soit mis en œuvre pour que celle-ci se fasse dans des conditions sereines et accueillantes pour toutes et tous.

Je salue le travail déjà accompli tant au niveau communal, comme à Ixelles avec Christos Doulkeridis, qu’au niveau réfgional avec le Plan bruxellois de lutte contre le harcèlement sexuel spécifiquement mis en place sur ces questions par Nawal Ben Hamou et Barbara Trachte. Elle travaille actuellement au développement de différents projets-pilotes dans les grandes villes universitaires pour faciliter notamment l’accès et l’implantation des Centres de Prise en Charge de Violences Sexuelles (CPVS). »