Madame la ministre,
le 18 décembre dernier, les États membres de l’Union européenne et le Parlement européen ont conclu un accord sur l’interdiction de la vente de certains plastiques à usage unique comme les couverts, les cotons-tiges, les assiettes ou les pailles au sein de l’UE à partir de 2021.
Bien qu’il s’agisse d’une avancée majeure, cette législation est loin d’être parfaite… Le projet ne vise effectivement pas tous les plastiques. Certains contenants alimentaires comme les ‘cups’, ces gobelets utilisés pour consommer des boissons chaudes à emporter ne sont pas concernés. La possibilité est laissée aux États membres de décider d’une stratégie pour réduire ces déchets.
- Madame la ministre, comptez-vous mettre en place une telle stratégie ?
- Si oui, pourriez-vous m’indiquer quels produits seraient concernés, quels objectifs vous vous fixez et à quelle échéance ?
Je vous remercie, madame la ministre, pour vos réponses à mes questions.
Marie-Christine Marghem, ministre
Madame la députée, monsieur le député, la prévention et la gestion des déchets relèvent en Belgique principalement, comme vous le savez, de la compétence des autorités régionales. Je vous renvoie donc en partie vers mes collègues régionaux, qui vous décriront les projets développés en matière d’échange de canettes et d’emballages plastiques.
Il y a notamment des expériences pilotes menées parallèlement en Flandre et en Wallonie.
Enfin, je vous signale que le Parlement et la Commission européenne sont en train de finaliser deux projets de directives Waste and Single Use Plastics qui permettront d’adopter des actions spécifiques en la matière. La transposition de ces deux législations européennes donnera lieu à des concertations, comme toujours, avec les stakeholders et les autres autorités publiques fédérales et régionales. Des propositions seront dirigées vers les gouvernements en fonction de leurs compétences.
Ma réplique
Madame la ministre, je n’ai pas vraiment eu de réponse relative à un plan de réduction au niveau national. Des choses peuvent être faites au niveau fédéral également. Il faut que nous ayons une attitude volontariste. Nous ne devons pas simplement attendre la transposition de ces nouvelles directives.
L’incident est clos