Madame la Ministre,

Le 12 mai 2020, je vous interrogeais déjà sur la question des protocoles COVID dans les maternités.

Vous me répondiez ceci : Nous espérons avec vous que la période normale va revenir le plus vite possible. Toutefois, le moment où le retour à la situation normale peut être prévu dépendra de la situation épidémiologique. Depuis le 4 mai les mesures dans les hôpitaux sont progressivement supprimées.

Je vous demandais alors de transmettre la demande au risk assessment group afin d’évaluer la façon dont on pourrait revenir à la normale le plus vite en ce qui concerne les accouchements et les maternités.

Madame la Ministre,

Nous sommes le 8 juin, les chiffres sont bons et les restaurants peuvent rouvrir, alors pourquoi les femmes qui accouchent doivent-elles toujours se soumettre à des protocoles très contraignants lors de leur accouchement, comme le port du masque ?

Avez-vous transmis la demande au risk assessment group ?

Pourriez-vous adresser un courrier à tous les hôpitaux pour les inviter à lever ces protocoles ?

Je vous remercie, Madame la Ministre, pour vos réponses à mes questions.

 

Réponse de la Ministre De Block (Commission Santé du 09/06/2020) :

Concernant la présence des coparents lors des consultations prénatales, je n’ai jamais entendu, madame Schlitz, que cela avait été interdit, mais il a été recommandé que si un patient pouvait être accompagné par une personne, cette dernière devait rester dans la salle d’attente. Cette recommandation visait au départ à protéger la personne accompagnante de tout contact inutile et potentiellement infectant avec l’hôpital. Cette mesure visait également à limiter les contacts potentiellement infectants pour les soignants prestataires de soins et à limiter la propagation de l’épidémie. Le médecin a toujours pu autoriser une exception. Toutefois, la plupart des médecins ont interprété cette recommandation de manière très stricte.Depuis la reprise du fonctionnement normal, il n’existe pas d’interdiction pour les pères ou les comères d’être présents à la consultation. Ce sont uniquement les établissements de soins ou les prestataires de soins eux-mêmes qui doivent veiller à ce que cela puisse se faire en toute sécurité. Les hôpitaux sont donc libres de déterminer leur propre politique à cet égard en fonction par exemple de la taille des salles d’attente ou d’autres facteurs locaux. Sciensano rappelle que toute personne supplémentaire entrant dans l’hôpital présente un risque supplémentaire pour l’infection. Ce n’est pas parce que les gens appartiennent à la même bulle qu’ils sont tous porteurs ou non du virus. Si les chiffres actuels sont bons, on reste prudent dans les hôpitaux. C’est aussi ce que me dit ma fille, qui doit consulter aussi un gynécologue et une sage-femme. Cela signifie que mon gendre doit rester sur le parking.

Concernant les protocoles COVID-19 dans les maternités, le constat est le même. Je vais vous donner la réponse qui concerne aussi la disponibilité des masques buccaux et autres protections