Intervention dans le cadre des débats sur l’accord politique 2026 du gouvernement à Axel Ronse, chef de groupe de la N-VA, le 27 novembre.
Monsieur Ronse,
Vous savez qu’en Belgique, on a de nombreux festivals. C’est d’ailleurs une des richesses de notre pays, aussi bien en Flandre qu’à Bruxelles et qu’en Wallonie. Pourtant, une des décisions que votre gouvernement a prises va impacter extrêmement fort le secteur des festivals, à plusieurs égards.
Premièrement, l’augmentation du prix des billets, avec guère d’autres choix que d’augmenter le prix du billet pour les spectateurs, ou réduire son budget en internalisant ce nouveau coût.
Deuxième chose, l’augmentation du prix des food trucks, étant donné qu’en festival un cornet de frites coûtera désormais plus cher avec votre réforme par rapport à auparavant.
Et je relèverai également le fait que les campings vont également coûter plus cher. Alors, que répondez-vous aux personnes qui, aujourd’hui, se tuent à la tâche pour organiser des festivals dans notre pays ?
Monsieur Ronse, avec votre réforme, c’est à nouveau la classe moyenne, ici, en particulier, les jeunes, qui participent à des festivals, qui vont payer la facture des cadeaux que vous avez choisis de faire à certaines très grandes entreprises.
Mais vous auriez dû écouter ce matin la Première, parce que le président de l’ex-UCM, donc ACT, expliquait encore ce matin à quel point votre réforme passe à côté, d’une part, en matière de formation, de formation des personnes que vous souhaitez remettre à l’emploi, et d’autre part, en ce qui concerne les travailleurs malades.
Ils estiment qu’il est inadmissible pour les entreprises qui n’ont absolument rien à voir dans une maladie d’un de leurs employés à devoir en assumer le coût pendant quatre mois. Et cela au détriment du fonctionnement de l’entreprise, au détriment des collègues qui doivent assumer le travail, des collègues qui sont malades.
Et donc, Monsieur Ronse, je vous conseille d’avoir une vraie discussion, et pas des supputations, avec les personnes qui organisent les festivals, qui, aujourd’hui, tirent la sonnette d’alarme par rapport aux conséquences directes de votre réforme.
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