Le Comité scientifique pour l’analyse des féminicides et des homicides fondés sur le genre a débuté ses travaux. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la loi Stop Féminicides qui prévoit la collecte de données et la publication de 3 rapports contenant également des recommandations.

Ce Comité scientifique est chargé d’analyser les mécanismes et dynamiques entourant des cas de féminicides survenus en Belgique d’un point de vue qualitatif afin de formuler des recommandations pour la politique de prévention des féminicides et violences de genre.

Présidé par des scientifiques de l’Institut national de criminalistique et de criminologie (INCC), ce Comité scientifique réunit des membres du Conseil Supérieur de la Justice, du Collège des procureurs généraux, de la police locale et fédérale et de l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes. Pour les magistrats et policiers investis, il s’agira aussi d’investiguer leurs propres pratiques pour corriger les dysfonctionnements.

Cette méthode, appelée Domestic homicide review, existent notamment en Norvège et au Royaume-Uni. L’idée est d’analyser des cas a posteriori pour essayer de comprendre ce qui s’est passé en amont pour qu’on en arrive en fait à un féminicide. L’objectif est de développer des interventions de prévention contre ces violences, d’optimaliser les collaborations entre les différents acteurs sur le terrain et d’améliorer les stratégies d’intervention, explique Coline Remacle, vice-présidente du comité, dans une interview au Soir à retrouver ici : https://www.lesoir.be/715738/article/2025-12-09/les-feminicides-expriment-une-volonte-de-domination-de-controle-et-de-punition

Cette avancée est une bonne nouvelle, mais je ne cesserai de rappeler que le Gouvernement Arizona ne peut se contenter de cueillir les fruits du travail de ses prédécesseuses. Il doit investir dans la lutte contre les violences, et initier de nouveaux projets car les besoins sont encore grands.