Intervention dans le cadre des débats sur l’accord politique 2026 du gouvernement à Benoît Piedboeuf, chef de groupe du MR, le 27 novembre.
Monsieur Piedboeuf,
Ici on voit quand même que les mesures qui sont sur la table font vraiment mal à une grande majorité de la population. Les travailleurs vont perdre une part de salaire, beaucoup de produits de première nécessité vont augmenter, les factures de gaz vont augmenter, les petits plaisirs de la vie vont augmenter aussi, les places de cinéma, les entrées de festivals. Mais vous, votre parti, voulait carrément doubler l’effort et aller chercher jusqu’à 20 milliards tout en prétendant d’un autre côté ne pas mettre en place une seule taxe, pas de taxe.
On connaît la technique d’annoncer un énorme pavé dans la mare pour ensuite jeter un demi et dire « regardez, nous n’y avons pas touché » et espérer que ça passe pour une bonne nouvelle. Ici, ce à quoi vous procédez, c’est un alourdissement de 2,4 milliards des recettes à travers la TVA. C’est l’impôt le plus injuste qu’il soit étant donné qu’il n’est pas progressif.
Et en ce qui concerne les mesures qu’il touche, ce sont les mesures qui touchent monsieur et madame tout le monde monde dans leur quotidien, dans leur vie de famille, dans le fait d’aller faire une sortie sur la foire de Liège ou d’acheter un cadeau de Saint-Nicolas. Voilà ce qui est en train de se passer ici avec ce gouvernement. Et par ailleurs, vos petites pointes de mépris envers les femmes en politique, on s’en passe, monsieur le député.
Alors j’aimerais savoir ce que le MR avait mis à la base sur la table pour aller chercher ces 20 milliards d’argent magique, sans mettre en place une seule taxe et ce à quoi il a dû renoncer, vu le résultat catastrophique qui est présenté aujourd’hui devant la Chambre.
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