Monsieur le Ministre,

Les fermetures d’usines de production de préservatifs dans les pays sud-asiatiques, des usines de production de médicaments en Inde, les difficultés d’approvisionnement des principes actifs depuis la Chine font craindre aux centres de planning une pénurie de matériel lié leur activité (santé sexuelle et reproductive), notamment les médicaments et dispositifs contraceptifs, misoprostrol, mifépristone, matériel de dépistage, antirétroviraux et préservatifs.

Monsieur le Ministre,

  • Pourriez-vous m’indiquer l’état des stock actuels de ces différents produits ? Où en est l’état de la production au niveau mondial ?
  • Quelles démarches avez-vous entreprises pour éviter une pénurie, en particulier de préservatifs ?

Merci, Monsieur le Ministre, pour votre réponse à ma question.

Réponse

La question a été posée lors de la commission santé du 21 avril 2020. Ni le Ministre en charge de l’approvisionnement durant la crise, ni la Ministre de la Santé, n’ont répondu à cette question. Voir l’ensemble des questions et réponses que j’ai posées ici.

Néanmoins, un courrier de réponse a été communiqué :

“L’Agence fédérale des médicaments et des produits de santé (AFMPS) assure le suivi de la disponibilité des médicaments. Les entreprises pharmaceutiques sont légalement tenues de signaler toute indisponibilité via www.pharmastatut.be. Ces indisponibilités sont systématiquement évaluées via un arbre décisionnel permettant de mettre en place les solutions adéquates.

Sur la base des notifications reçues nous pouvons rassurer que tous les contraceptifs, à quelques exceptions près, sont actuellement disponibles, de sorte qu’il n’y a pas de risque d’interruption de la contraception pour cause de pénurie.

En ce qui concerne la disponibilité des dispositifs médicaux, tels que les préservatifs, il n’y a pas d’obligation de signaler les indisponibilités comme c’est le cas pour les médicaments. Toutefois, les associations professionnelles de pharmaciens nous confirment qu’il n’y a pas de signes de pénurie pour ces produits.

Il n’y a donc pas de nécessité de constituer de stocks stratégiques pour ces produits.”