Question au Minisitre Bellot sur la présence d’amiante dans les voitures SNCB

10 Mar 2020 | Mobilité, Questions Parlementaires

Photo d'une pancarte en forme de triangle sur laquelle il y a un fond jaune, par dessus, en noir, un bonhomme qui utilise une pelle et qui la dérige sur un tas de débris. Il y a un triangle rouge qui fait le contour de la pancarte. Par dessus, est ecrit avec un autocollant: "Danger amiante" sur fond jaune avec des lettres noires.

Monsieur le Ministre,

En réponse à la question d’un collègue, vous dévoiliez que 1152 voitures de la SNCB contiennent de l’amiante.

Pourriez-vous m’éclairer sur les risques sanitaires pour le personnel et les voyageurs ?

Je vous remercie, Monsieur le Ministre, pour votre réponse à ma question.

 

Réponse du Ministre Bellot (Commission Mobilité du 27/05/2020)

La SNCB réalise un suivi préventif de la présence d’amiante à bord du matériel roulant. Jusqu’à présent, les analyses n’ont pas démontré de fibres libérées dans l’air. Pour le travail en atelier sur ces trains, toutes les mesures de protection sont prises : masques et vêtements spécialisés et utilisation d’aspirateurs à filtre absolu.

Du matériel ferroviaire datant d’avant 1990 circule toujours. Les rames en fin de vie sont mises en vente par le biais d’une procédure à l’échelon national ou européen. La présence éventuelle de chrome VI dans la peinture est toujours communiquée formellement. La SNCB possède un inventaire des éléments comportant de la peinture contenant du chrome.

Les opérations de décapage de peinture sur les rames ont lieu dans des zones spécialement équipées, à cet effet, d’un dispositif d’aspiration tant fixe que mobile. L’accès à cette zone s’effectue par le biais d’un sas où les membres du personnel changent de vêtements. De plus, ils portent des équipements de protection individuels. Tant les installations que les équipements de protection individuels sont entretenus et nettoyés régulièrement ; les membres du personnel sont formés et font l’objet d’un suivi médical. Les procédures sont contrôlées en permanence. Le sujet fait l’objet de communications au sein des organes de concertation sociale ainsi que du comité de prévention et de protection au travail.

Les derniers contrôles des ateliers centraux à Malines n’ont pas révélé de problèmes.

Une interdiction générale de poncer d’anciennes couches de peinture est d’application dans les ateliers de traction où l’entretien à court terme du matériel roulant est effectué, si l’atelier n’est pas équipé d’une zone spécifique à cet effet.