Le 31 mars célèbre la Journée Internationale de la visibilité Transgenre. Lancée en 2009 par l’activiste américaine Rachel Crandall, cette journée permet de mettre en lumière le vécu des citoyen.ne.s transgenres. C’est une date essentielle dans un contexte où les droits de ces personnes sont constamment bafoués et ce, même en Belgique.
Le 18 mars dernier, Aria, une jeune fille transgenre de 18 ans faisait l’objet d’une violente agression de la part d’autres élèves. Ainsi, en Belgique, être une personne transgenre signifie encore être confronté.e à diverses formes de discriminations et de violences. Les actes et les comportements transphobes sont encore beaucoup trop nombreux. D’après les études de l’Institut pour l’égalité entre les femmes et les hommes, une personne transgenre sur trois a déjà été victime de discrimination sur son lieu de travail et près d’une personne sur dix (8 %) a démissionné en raison de réactions négatives potentielles et/ou effectives de la part de collègues. Cette confrontation souvent quotidienne avec l’incompréhension ou la haine peut en plus de ça mener les victimes à des pensées suicidaires..
Ces chiffres alarmants soulignent à quel point la nécessité d’investir dans les politiques publiques sur ces questions est cruciale dans notre pays. Je me suis engagée à promouvoir la défense des droits à l’intégrité et à l’autodétermination de nos concitoyen.ne.s transgenres durant cette législature. La lutte contre la discrimination sera intégrée dans un vaste plan contre les discriminations fondées sur le sexe et le genre. Il comportera des objectifs mesurables, un calendrier de mise en œuvre et une définition concrète des responsabilités, ainsi que les ressources nécessaires pour chaque action. D’autre part, en collaboration avec le cabinet de la justice, nous reverrons la « loi transgenre » de 2017 considérée désormais comme inconstitutionnelle. L’amélioration de l’accès aux soins pour les personnes transgenres figure également parmi mes priorités.